La bande-son d’Équateur (1983). L’Afrique selon Serge Gainsbourg

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2021

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Revue musicale OICRM ; vol. 8 no. 2 (2021)

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Philippe Gonin, « La bande-son d’Équateur (1983). L’Afrique selon Serge Gainsbourg », Revue musicale OICRM, ID : 10.7202/1084969ar


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Deuxième des quatre longs-métrages réalisés par Gainsbourg, Équateur est le seul à s’inspirer d’un roman, Le Coup de lune de Georges Simenon (1933), qui raconte une histoire d’amour dans le Gabon colonial et raciste des années cinquante. Si c’est l’érotisme et la brutalité des relations entre Timar et Adèle qui intéressent avant tout Gainsbourg, celui-ci accorde un soin tout particulier à proposer une vision de l’Afrique s’éloignant des clichés exotiques. Tourné en extérieur, le film baigne dans une atmosphère humide et pesante. Pour son projet, Gainsbourg compositeur s’efface devant Gainsbourg metteur en scène avec une partition musicale très réduite. S’il est bien question d’une vision musicale de l’Afrique, ce n’est pas dans la musique qu’il faut la chercher, mais bien plutôt dans le traitement des voix et des bruits analysés ici en détail. Comme le dit Gainsbourg, « en fait, la musique, c’est le film ».

The second of Gainsbourg’s four feature films, Équateur is the only one adapted from a book, Le Coup de lune by Georges Simenon (1933), which tells the story of a love affair in colonial and racist Gabon of the 1950s. Although it is the eroticism and brutality of the relationship between Timar and Adèle that interests Gainbourg above all, he takes special care to offer a vision of Africa that moves away from exotic clichés. Shot on location, the film is set in a humid and heavy atmosphere. For his project, Gainsbourg-the-composer takes a back seat to Gainsbourg-the-director with a greatly reduced musical score. If there is indeed a musical vision of Africa, it is not in the music, but rather in the treatment of the voices and sounds analysed here in detail. As Gainsbourg said, “In fact, the film is the music.”

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