Sur les phrases du type « Elle a de qui tenir »

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1986

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Revue québécoise de linguistique ; vol. 15 no. 2 (1986)

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L’existence des phrases telles que « elle a de qui tenir », où le mot de fait partie d’une expression idiomatique, suggère qu’une position nulle peut apparaître dans certaines positions syntaxiques (par exemple, après certains verbes d’existence) si elles sont suivies par certaines structures qui se comportent comme des relatives à temps non-fini (ici, « de qui tenir »). De telles structures se rencontrent dans d’autres langues romanes. Pourtant, d’autres phrases qui ressemblent à ce premier groupe existent en français (à la différence des autres langues romanes) où le de en question n’est pas la préposition indépendente de, mais plutôt le de qui se trouve au sein du syntagme nominal uniquement en français (par exemple, « elle a de quoi boire »).

Sentences such as "elle a de qui tenir", where the de forms an idiomatic lexical entry with tenir ("tenir de" = "take after"), suggests that in certain syntactic positions (following verbs of existence, inter alia) null positions can appear when followed by certain structures that behave much like infinitival relatives (here, "de qui tenir"). Such structures are paralleled in other Romance languages. However, other superficially parallel sentences exist in French (though not the other Romance languages) where the de in question is not the independent preposition de, but rather the French-specific NP-internal de, as in "elle a de quoi boire."

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