Bédédicaces, tout un art au seuil du neuvième art

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2018

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Jean Rime, « Bédédicaces, tout un art au seuil du neuvième art », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.07mn1r


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Bien que largement répandue, la dédicace de bande dessinée a peu attiré l’attention des chercheurs. Pourtant, qu’elle soit adulée par les fans ou dénoncée par certains dessinateurs comme une aliénation de leur travail, elle enregistre tel un sismographe les tensions propres au milieu de la BD et révèle en creux les évolutions de cet «objet culturel non identifié». Son histoire s’adosse à l’émergence de l’album, à la légitimation de la figure de l’auteur et à l’apparition des festivals.​Ses caractéristiques propres n’en font pas moins un objet foncièrement ambigu, entre intégration à l’œuvre d’un artiste et relégation parmi ses à-côtés, entre reproductibilité du geste et aura de l’unique, entre mémoire d’une rencontre et vénalité de l’échange marchand. Par-delà les soupçons, elle est aussi un formidable vecteur d’enchantement. La «bédédicace» recèle la beauté paradoxale d’un art minuscule où le jaillissement du trait – son imperfection parfois – ressuscite une esthétique vivifiante de l’impromptu.C’est cette « histoire par la bande » de la bande dessinée, et son actualité, que retrace cet essai abondamment illustré, de Töpffer à Zep en passant par Hergé et Franquin.

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