Guerre totale, conflits de mémoire et culte des morts en RFA pendant la guerre froide

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2009

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Jörg Echternkamp, « Guerre totale, conflits de mémoire et culte des morts en RFA pendant la guerre froide », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, ID : 10670/1.0bwww9


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Quels conflits de mémoire sont apparus en RFA, dans un régime pluraliste et qui justifie de son identité démocratique par la délimitation de la dictature du « Troisième Reich » ? Quelles ont été les diverses significations données à la seconde guerre mondiale dans le pays qui l’a provoquée ? Pour répondre à ces questions l’article met l’accent sur l’analyse du deuil des soldats morts de la Wehrmacht après 1945. Après avoir rappelé les événements historiques, notamment les crimes de guerre commis sur le front oriental ainsi que les conséquences de la « guerre totale », l’auteur explique d’abord le mythe de la Wehrmacht et sa destruction tardive dans les années 1990. Puis, il avance son argument central : pour pouvoir, dans une société démocratique, honorer publiquement la mémoire des soldats morts au combat du régime totalitaire nazi, s’est développé un culte des morts globalisé qui pouvait être instrumentalisé de différentes façons sur le plan politique. Cette commémoration historiquement indifférenciée n’a laissé place à une considération plus différenciée que depuis les années 1990.

Total War, Conflicts of Memory and the Cult of the Dead in West Germany during the Cold WarWhat memory conflicts arose in West Germany, in a pluralist society that legitimized itself by being distinct from the dictatorship of the Third Reich? What different meanings were given to the Second World War in the country that had triggered it? To answer these questions the article focuses on the analysis of how fallen Wehrmacht soldiers were remembered after 1945. Having recalled the historical background, notably the war crimes on the Eastern front as well as the consequences of the “total war”, the author first explains the myth of the Wehrmacht and its tardy destruction in the 1990s. He then advances his central argument: In order to honor publicly the memory of the fallen soldiers of the Nazi regime in a democratic society, a cult of the dead was developed that could be used for different political purposes. It was not until the 1990s that this historically undifferentiated remembrance gave way to a more sophisticated view of the past.

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