Anselm Kiefer et le reenactment esthétique du national-socialisme

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17 décembre 2020

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Éric Michaud, « Anselm Kiefer et le reenactment esthétique du national-socialisme », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.0ccyml


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« Ma biographie est la biographie de l’Allemagne » aime répéter l’artiste Anselm Kiefer. Identifiant délibérément sa propre histoire à celle de son « pays », il semble avoir acquis tous les droits d’une mémoire collective nationale qui demeure à vif, soixante-quinze ans après la fin des crimes du national-socialisme. Or, depuis les reenactments provocants de ses premières photos de 1969 le montrant faisant le salut nazi (Hitlergruß), les critiques des œuvres de Kiefer évoquant de près ou de loin l’histoire de l’Allemagne nazie se déclinent de trois manières très distinctes. Soit elles font l’apologie pure et simple de ces œuvres, soit elles en affirment la condamnation radicale, soit encore elles font l’éloge de leur « ambiguïté » ou de leur « ambivalence ». En interrogeant la relation à l’histoire qu’instaure tout reenactment, et plus encore l’ « ambivalence » dont se réclame explicitement l’artiste, on examine ici la portée de chacune de ces positions critiques.

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