Nord-Pas-de-Calais, Boeschepe (Nord), lieu-dit "Quartier du Cimetière", rue du Bonna : rapport de diagnostic

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2015

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Florence Demarly-Cresp et al., « Nord-Pas-de-Calais, Boeschepe (Nord), lieu-dit "Quartier du Cimetière", rue du Bonna : rapport de diagnostic », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.0e4tht


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Le site a livré une occupation diachronique depuis la Protohistoire jusqu’à la période contemporaine. Les occupations se succèdent néanmoins de façon décousue, ne présentant pas de lien entre elles ni de continuité mais, au contraire, d’importants hiatus chronologiques.La phase d’occupation la plus ancienne concerne la fin du premier âge du Fer. Le site domestique mis au jour est représenté par un ensemble constitué de fosses et d’un grenier. Ces éléments évoquent une occupation rurale ouverte située en marge d’un complexe plus important qui pourrait se développer plus au nord-est. La présence de deux autres fosses, au nord et à l’ouest des travaux, attribuées à la Protohistoire, et pour lesquelles la datation n’a pu être précisée, est à noter.La période gallo-romaine est représentée par un petit ensemble de quatre vestiges : un fossé et trois fosses mis au jour au nord et à l’est de l’emprise. Les comblements de ces différents faits comportent des rejets domestiques dont une faible quantité de mobilier céramique qui n’a pas permis d’affiner davantage cet intervalle chronologique. Ces faits pourraient appartenir à une occupation domestique plus dense qui pourrait se développer plus au nord et/ou à l’est, sur les parcelles attenantes au diagnostic.Le bas Moyen Âge est illustré par la présence de deux fosses et quatre fossés au nord de l’emprise et un fossé au sud. Le type des structures, la nature des inclusions et du mobilier céramique associés, suggèrent une occupation domestique du site aux XIIIe-XIVe siècles.Un trou de poteau, des fosses-dépotoir, une zone de remblais et un fossé évoquent des aménagements anthropiques au nord, à l’est et au sud des parcelles durant l’ère industrielle. À ces vestiges, s’adjoint la présence d’une ferme visible sur les plans cadastraux napoléoniens de 1809 et 1841 et confirmée par la mise au jour d’un puits et d’une partie des fondations d’un bâtiment au sud du diagnostic. Enfin deux impacts d’obus retrouvés au sud et à l’est de l’emprise sont liés aux conflits de la Première Guerre mondiale.

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