Occitanie, Aude, Narbonne, 7 rue Marceau : rapport de diagnostic

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2023

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Elie Ghanem et al., « Occitanie, Aude, Narbonne, 7 rue Marceau : rapport de diagnostic », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.0zhh08


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Le diagnostic réalisé au 7 rue Marceau, préalable à des travaux de rénovationet restructuration, concerne un édifice sur deux étages représentantune surfacetotale s’approchant des 870 m². Le bâtiment ayant déjà subi de multiples réfec-tions, particulièrement dans les étages, l’opération s’est principalement concen-trée au niveau du salon (premier étage) et du rez-de-chaussée.D’autre part, l’immeuble, ou tout du moins son îlot, est recensé sur plusieursplans (du Bourg en 1352 et 1584 ainsi que le plan Varlet en 1774) et plusieurscompoix renseignent sur les familles successives héritières des lieuxsans pourautant mentionner davantage de détails sur l’architecture en elle-même.Trois tranchées sédimentaires ainsi que trois sondages du bâti couplés à desobservations diverses du bâtiment en intérieur et façade, ont permis de mettreen relief les différentes phases d’occupation et de construction du site.Les tranchées profondes ont exhumé les restes d’une structure assimilée à un sol,prouvant une occupation antérieure à l’aménagement du quartier Saint-Andrédurant le haut Moyen Âge (VIIes. a minima). Cestraces lacunaires sont ense-velies durant le Moyen âge central et bas Moyen âge (XI-XVesiècle), sous plu-sieurs couches de remblais exhaussant le terrain et recevant l’installation d’unbâti plus conséquent se matérialisant par un ensemble d’élévations, d’arcades(en ogive ou plein-cintre) ainsi que des baies à croisée et structures domestiques(puits, évier, calade/sol de terre battue), préfigurant au rez-de-chaussée un réseaude halles ou loges encore laborieusement saisi.L’immeuble est réuni au tournant de l’époque moderne avec un remembrementdes espaces et la création de loges ou porches autour d’une cour distributive,suscitant une analogie avec des modèles d’hôtels particuliers connus par ailleurs,comme à Montpellier. La façade est à son tour remaniée, transformant les baiesà croisées en fenêtres à plate-bande.Cette dynamique de transformation se perpétue, en particulier, avec l’érec-tion, au premier étage, d’une cheminée au trumeau de style Néoclassique(moitié XVIIe-moitié XVIIIes.) s’accordant avec les gyspseries du plafond,signe avant-coureur d’une intensification des rénovations de l’édifice (ajout defenêtres, portes, cloisons, utilisation du ciment) qui ne s’estomperapas jusqu’ànos jours.

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