« L'État c'est juste un nom » : Marges, contestations et politique autour de la contrebande en Algérie

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14 octobre 2021

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Tarik Dahou, « « L'État c'est juste un nom » : Marges, contestations et politique autour de la contrebande en Algérie », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.100ile


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Depuis février 2019, la population d'Algérie a décidé de mettre fin à la mascarade, de se débarrasser de ce cadre où le président ne subsistait plus que comme une image figée, comparable à celle d'un régime incapable de se renouveler dans ses modes de gouvernement comme dans la production de ses élites. Jusqu'à présent les Algériens avaient protesté en s'abstenant de se rendre aux urnes rejetant un système électoral vicié ; ils répondaient par l'abstention des droits électoraux aux pratiques du régime qui consacraient l'abstinence de leurs droits fondamentaux. Depuis une décennie, ponctuée de révoltes dans la plupart des sociétés arabes, les multiples émeutes explosant aux quatre coins de l'Algérie, ou les mobilisations sociales d'Alger, de Ouargla , ou encore environnementales d'In Salah , n'ont obtenu pour réponse qu'un durcissement du système autoritaire et populiste. À travers le harcèlement des leaders de mouvements sociaux ou leur cooptation, le déversement de la rente pétrolière dans des actions à l'efficacité douteuse, comme les crédits aux micro-entrepreneurs, les entraves permanentes aux associations et aux ONG nationales, au profit d'organisations caporalisées, le pouvoir a voulu rendre impossible toute contestation

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