La sépulture française à l’épreuve du temps

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12 septembre 2023

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Delphine Durançon, « La sépulture française à l’épreuve du temps », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.1ak18h


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Résumé Fr

Nous choisissions de nous intéresser aux sépultures et plus particulièrement à la question de l’emprise du temps. Les sépultures, dont on peut penser qu’elles constituent les dernières demeures de nos défunts, sont-elles destinées à traverser le temps ?A vrai dire, si le fait funéraire remonte à des temps lointains, peu de traces de nos ancêtres les plus éloignés seront retrouvées dans nos cimetières français. Si les épitaphes gravées sur des pierres tombales peuvent être admirées dans certains de nos musées à l’instar du musée de la Romanité de Nîmes, dans certains lieux de culte, ou lors de déambulations à travers les allées de vieux cimetières, en revanche, il est illusoire d’espérer que chacun d’entre nous pourra retrouver la tombe de l’ensemble de ses aïeux. Il serait en effet erroné de songer que le temps n’a aucune prise sur celles qui devraient être nos dernières demeures face à l’éternité.Car, le législateur a construit un droit funéraire qui postule que l’éternité aurait un terme, plus ou moins éloigné, selon un principe de rotation des sépultures. Or, si les cimetières ont, depuis plusieurs siècles été déplacés en dehors des villes, leurs hôtes n’ont pas disparu nécessairement de la vie des vivants : face à la rigueur du législateur qui a posé des règles temporelles destinées à rationaliser le paysage funéraire français, se fait jour un sujet de société, celui du rapport à nos ancêtres et à la préservation de leurs tombes.

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