Comment les intervalles temporels entre les répétitions d’une information en influencent-ils la mémorisation ? Revue théorique des effets de pratique distribuée

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Émilie Gerbier et al., « Comment les intervalles temporels entre les répétitions d’une information en influencent-ils la mémorisation ? Revue théorique des effets de pratique distribuée », L’Année psychologique, ID : 10670/1.1f6k6w


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La mémorisation induite par la répétition est plus solide lorsque les occurrences d’une information sont séparées par un long espacement temporel (c’est-à-dire, distribuées) plutôt que lorsqu’elles sont rapprochées dans le temps (c’est-à-dire, massées). Nous proposons une synthèse théorique de cet effet de pratique distribuée à la lumière de travaux récents en psychologie expérimentale et en sciences cognitives. L’hypothèse du traitement déficitaire se présente comme la plus convaincante pour expliquer le déficit mnésique produit par des répétitions massées. L’hypothèse de la récupération en phase d’étude semble la plus adaptée pour rendre compte des effets liés aux variations de l’espacement entre les répétitions. La théorie de la variabilité de l’encodage, bien que parmi les plus citées, ne semble pas satisfaisante. Nous discutons également de nouvelles approches comme celle de la consolidation mnésique et le rôle du sommeil entre les répétitions, et évoquons les implications pédagogiques de ces effets.

Repetition-induced memorization is more solid when the occurrences of a given piece of information are spaced apart in time (i.e., distributed) than when they are not spaced (i.e., massed). We propose a theoretical synthesis of the effect of distributed practice in light of the recent work in experimental psychology and cognitive sciences. The deficient processing hypothesis is the most compelling to account for the memory deficit entailed by massed repetitions. The study-phase retrieval hypothesis seems the most suited to explain the effects caused by the variation of the spacing between repetitions. The encoding variability hypothesis, although largely cited in the literature, does not appear satisfactory. We discuss new approaches, such as memory consolidation and the role of sleep and evoke educational implications.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en