Pauvreté et risque : les déclinaisons de l'urgence sociale

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2001

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Dominique Mansanti, « Pauvreté et risque : les déclinaisons de l'urgence sociale », Revue française des affaires sociales, ID : 10670/1.1ko08w


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Indéterminée, la catégorie de « l’urgence sociale » est soumise à de nombreuses interprétations. Elle ne répond pas à une définition unique, même lorsqu’elle constitue le cadre de référence d’un programme d’intervention publique. Ne serait-ce qu’à ce titre, l’épisode du Fonds d’urgence sociale est particulièrement illustratif. Il met en évidence un processus de définition de la catégorie, non par le « haut » mais par le « bas ».En effet, la mise en œuvre concrète du dispositif produit une définition locale de l’urgence. Cette définition procède des choix d’intervention et des pratiques des opérateurs locaux, ainsi que des caractéristiques constatées des publics demandeurs et ou bénéficiaires de l’aide. Les résultats de l’observation menée dans deux départements l’Ardèche et le Rhône montrent que la conception de l’urgence qui émerge de l’action repose sur la notion de « risque » et sur l’attention portée aux catégories que l’on peut qualifier de façon toute relative « d’intermédiaires », par différence avec les publics très pauvres c’est-à-dire à ressources nulles.

Indeterminate, the category of “Social emergency” is subject to numerous interpretations. It does not respond to any single definition even when constituting the frame of reference for a public intervention programme. For this reason alone, the episode of the “Social emergency fund” is particularly illustrative, and it highlights a process for defining the category – but not from the “top downwards” but from the “bottom upwards”.In fact, the actual introduction of arrangements led to local definitions of the emergency. Such definitions derived from the option to intervene and practises of local operators, as well as from the characteristics noted for public applicants and/or aid beneficiaries. The results of the study carried out in two administrative “départements”, the Ardèche and the Rhône, show that the concept of emergency shown by any action was based on the notion of “risk”, and on the attention given to the categories which one could qualify quite relatively as “intermediary” – and different from the very poorest publics, meaning those with no resources at all.

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