La dérision comme stratégie d'écriture : L'exemple des littératures africaines et antillaises de langue française

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2016

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Malika Hadj-Naceur, « La dérision comme stratégie d'écriture : L'exemple des littératures africaines et antillaises de langue française », Lettres du Sud, ID : 10670/1.1lmzgd


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Les textes retenus dans cette étude procèdent à la fois d’un désir de mettre en question le langage de l’imaginaire et d’une volonté de s’opposer à tout ce qui fait obstacle à une (re)conquête active du sentiment de l’humain, par le biais du « parler-dérision ». Après avoir scruté le paratexte des œuvres, l’auteure étudie la façon dont la dérision se manifeste dans l’écriture par les jeux du double et du dédoublement. Puis, elle met au jour les apparentements intertextuels qui sont une des constantes des procédés de dérision : lieu du « faire comme si », du jeu ésotérique, mythique, érotique, donjuanesque des écritures. L’éventail des auteurs abordés est très large. Pour les Antilles, il va d’Aimé Césaire à Daniel Boukman, en passant par René Depestre, Max Jeanne et Simone Schwarz-Bart. Pour le Maghreb, ont été retenus des œuvres de Kateb Yacine, Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mouloud Mammeri, Yasmina Khadra, etc. Pour l’Afrique subsaharienne, Ferdinand Oyono, Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi, Werewere Liking, Ousmane Sembène, Williams Sassine... Ce choix d’aires culturelles variées autorise le rapprochement de visions du monde opposées qui se jouent des vérités instituées grâce au mouvement des écritures et à leurs modalités d’énonciation qui rusent avec les turbulences du vécu et avec toutes les censures.

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