Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 35 ans, allaitant son deuxième enfant dans la ville d’Ouagadougou au Burkina Faso

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5 septembre 2014

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Aline Kagambega et al., « Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 35 ans, allaitant son deuxième enfant dans la ville d’Ouagadougou au Burkina Faso », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.1s0jah


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Résumé 0

L’enquêtrice demande à l’informatrice, au début de l’entretien, de lui raconter son expérience et son ressenti vis-à-vis de l’allaitement. L’informatrice raconte qu’elle a donné le sein quelques heures après la naissance car son enfant dormait. Elle précise qu’elle n’a ressenti aucune douleur ni fatigue en allaitant. Elle explique qu’elle a allaité ses enfants aînés durant 18 mois. La séparation du nouveau-né et le déroulement de l’accouchement sont évoqués. L’enquêtrice demande à l’informatrice de donner son point de vue sur le colostrum et de le décrire. Pour l'informatrice, le colostrum est le premier lait de la mère, c’est pourquoi il est important pour l’enfant. Elle le décrit comme étant de couleur jaune et d’une consistance légère. L’enquêtrice et l’informatrice discutent des différences entre le colostrum et le lait maternel. L’informatrice explique que le colostrum est toujours de couleur jaune, d’un aspect plus lourd et plus liquide que le lait maternel. Elle rapporte que les agents de santé lui ont conseillé de donner le colostrum à l’enfant et de ne pas le jeter. Elle évoque également son refus de la pratique du co-allaitement. L’enquêtrice traduit les questions en langue moré et l’informatrice essaie de lui répondre en français. Concernant les soins apportés aux seins, l’informatrice explique qu’elle porte des soutiens pour éviter que le lait ne coule. L’impact de l’accouchement sur la beauté et le physique de la mère est évoqué. L’enregistrement est coupé puis reprend, à propos des pratiques pour favoriser la montée le lait. L’informatrice raconte ensuite le déroulement de ses accouchements et raconte que c’est son mari et sa belle-famille qui ont enterré le placenta. Elle raconte qu’elle prend soin du nombril de son enfant en appliquant du beurre de karité sur la plaie et décrit le méconium du nouveau-né. L’enquêtrice pose ensuite la question sur les rapports sexuels durant la grossesse et durant l’allaitement. L’informatrice explique qu’il n’y a pas de contre-indication durant la grossesse et durant l’allaitement. Elle ne sait pas définir les causes de mortalité infantile. A la fin de l’enquête la manière dont s’occupent les éleveurs de leurs enfants par rapport à leurs animaux sont évoqués ainsi que le don de lait d’origine animale aux enfants. L’informatrice précise que le don de lait animal à un enfant est possible si la mère est malade et qu’elle ne peut donner son lait. Elle précise également que c’est le lait de vache qui peut être donné à un nourrisson.

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