Nord contre Sud. Visages de l'antiméridionalisme dans la littérature française de la fin du XIXe siècle

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15 décembre 2003

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Seillan Jean-Marie, « Nord contre Sud. Visages de l'antiméridionalisme dans la littérature française de la fin du XIXe siècle », Loxias, ID : 10670/1.1udnhw


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Les idiomes se dressent alors les uns contre les autres, sur le terrain littéraire, dans la France des années 1890. Nord et Midi s'y sont constitués en deux camps que la Loire sépare comme un limes. De chaque côté, le propre de l'autre est jugé « hideux » – le nom « Huysmans » est, pour Maurras, intolérable dans la littérature française comme un barbarisme ; on s'accuse mutuellement de dénaturer le génie français en y introduisant des ferments exogènes. L'idiome et la race doivent être gardés purs, sans lézardes et sans mélanges ; mais qu'est-ce que ce pur ? L'exemple du roman Jean Révolte, de Gaston Méry, témoignage de la haine anti-méridionale, montre à quelles aberrations conduit la recherche du propre quand elle croit, en construisant des mythes historiques et géographiques, trouver la « fleur » de la race, ce qui n'a jamais pu pousser que « chez nous », sur notre sol, ce qui est notre « nature » et n'est déparé par aucune défroque exotique, aucune greffe culturelle.

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