À trois ans et demi, les enfants d’origine modeste utilisent moins les dispositifs péri et surtout extrascolaires

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1 janvier 2020

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Enfant Enfance Progéniture

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Xavier Thierry et al., « À trois ans et demi, les enfants d’origine modeste utilisent moins les dispositifs péri et surtout extrascolaires », Archined : l'archive ouverte de l'INED, ID : 10670/1.20x54c


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Rares sont les enfants n’allant pas à l’école maternelle à 3 ans et demi, mais tous n’en font pas la même expérience, puisque le temps passé avec l’enseignant ne représente qu’une partie de la journée en dehors du domicile. Les activités « non scolaires » amplifient le temps passé en collectivité par les enfants, qu’il s’agisse de la cantine, du centre de loisirs ou encore des pratiques physiques ou d’éveil artistique le mercredi ou le week-end. Un grand nombre d’enfants fréquentent précocement au moins l’un de ces services : la moitié des enfants âgés de 3 ans et demi mange tous les jours à la cantine, un quart fréquente quotidiennement le centre de loisirs, un tiers pratique une activité périscolaire le mercredi après‑midi ou extrascolaire en club, en association ou ailleurs. Les enfants de milieu populaire ou ceux dont l’un des parents est sans emploi y vont moins. Dans les 20 % de familles les plus modestes, un quart des enfants ne va à l’école que le matin. Leur journée est moins nourrie par cette forme de socialisation. L’accès quotidien des enfants à la cantine et au centre de loisirs présente peu de disparités territoriales, à l’exception des grandes agglomérations. En revanche, les enfants vivant en dehors des unités urbaines ont 20 % à 40 % moins de chances de pratiquer une activité extrascolaire en semaine que ceux habitant dans une unité urbaine hors agglomération parisienne. L’apprentissage d’une activité spécifique dans un club ou une association est socialement assez inégalitaire, car plutôt lié à des attentes éducatives propres aux parents diplômés. La fréquentation du centre de loisirs le mercredi découle plutôt des conditions de vie matérielles liées au statut familial et professionnel. Outre ces contacts plus fréquents avec des intervenants éducatifs, les enfants des parents les plus diplômés et les plus aisés consultent davantage un pédiatre.

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