Have the Early Coordination Failures Models Achieved Keynes's Programme ?

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2005

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Michel De Vroey, « Have the Early Coordination Failures Models Achieved Keynes's Programme ? », Revue d'économie politique, ID : 10670/1.22fux5


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Les modèles pionniers de la théorie des échecs de coordination réalisent-ils le programme de Keynes ? L’objectif de cet article est d’évaluer la mesure dans laquelle trois modèles pionniers de la théorie des échecs de coordination (Diamond ([1982] 1991), Howitt (1985) et Roberts (1987)) ont réussi à réaliser le projet poursuivi par Keynes dans la Théorie générale. Celui-ci est décrit dans une première partie de l’article comme consistant en quatre objectifs : (a) démontrer l’existence du chômage involontaire; (b) exonérer la possibilité qu’il soit causé par un salaire trop élevé; (c) en donner une explication d’équilibre général dans un contexte de concurrence parfaite; (d) démontrer que le remède à appliquer est une stimulation de la demande agrégée. Dans une second partie, je souligne la nécessité de séparer les cas de chômage involontaire et de sous-emploi. La troisième partie de l’article est consacrée à l’examen des modèles. La conclusion qui y tirée est que, pour des raisons différentes, aucun des trois modèles ne réussit à pleinement réaliser le programme de Keynes. Enfin, dans le dernière partie, je m’interroge sur la question de savoir si les économistes keynésiens doivent continuer à se battre pour défendre le concept de chômage involontaire.

The aim of this paper is to assess how three seminal coordination failure models (Diamond ([1982] [1991]), Howitt [1985] and Roberts [1987]) have fared against ″Keynes’s programme″. The first part of the paper characterises Keynes’s programme as consisting of the following four objectives: (a) demonstrating the existence of involuntary unemployment, (b) demonstrating that wage rigidity can be exonerated as its cause, (c) giving a general equilibrium interdependency explanation of the phenomenon within a perfect competition framework, and (d) demonstrating that demand stimulation is the proper remedy to suppress involuntary unemployment. In a second part, I claim that no correct assessment of Keynes’s programme can be made without drawing a distinction between involuntary unemployment and underemployment. These prerequisites being settled, in part three I undertake the study of the three models to conclude that none of them succeed in achieving Keynes’ programme in its entirety. In the last part of the paper, I raise the issue as to whether Keynesian economists should continue to fight for the involuntary unemployment concept.

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