Le Casino municipal de Royan, cœur et vitrine du Festival International d’Art Contemporain (1964-1977) 

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Jean-Sébastien Noël, « Le Casino municipal de Royan, cœur et vitrine du Festival International d’Art Contemporain (1964-1977)  », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.27kf3v


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Décrit en 1969 par Maurice Fleuret comme « un cyclotron en folie », le Casino municipal de Royan, inauguré en août 1961, a occupé une place centrale dans les quatorze éditions du Festival International d’Art Contemporain (1964-1977). Voulu par la mairie pour mettre en valeur l’architecture de la reconstruction (le centre-ville a été rasé à 85% en avril 1945) à l’aune de la création d’avant-garde, le FIAC est orchestré, pour l’essentiel depuis Paris, par Claude Samuel (1965-1972) et Harry Halbreich (1973-1977). Tous deux ont mobilisé leurs propres réseaux et imaginé pour cette cité balnéaire un festival de rayonnement international, qui n’a concerné le public royannais que de manière marginale. Bénéficiant d’un soutien politique important, de la municipalité (dirigée depuis 1965 par le député-maire puis secrétaire d’État Jean-Noël de Lipkowski) au Ministère de la Culture en passant par le Conseil International de la Musique de l’Unesco, le festival s’est progressivement élargi à d’autres formes de création (cinéma, arts plastiques, théâtre, chorégraphie) et – dans le cadre de thématiques annuelles – s’est ouvert à d’autres continents. Toutefois, l’histoire du Casino comme celle du festival s’avèrent à la fois brillantes et chaotiques, oscillant entre créations saluées par la critique, scandales liés à la réception des œuvres et problèmes d’ordres structurels et techniques. Se fondant sur le dépouillement croisé de plusieurs fonds d’archives (FIAC, INA, fonds de compositeurs ou de personnalités impliquées dans l’organisation) ainsi que sur des témoignages, ce chapitre aborde l’histoire du festival tant à travers les espaces de création (la Rotonde, la salle de théâtre et de cinéma) que les lieux de sociabilité et de circulation (la galerie, le bar du Grand Pavois, la terrasse ouvrant sur l’océan) et analyse les enjeux politiques de la démocratisation et de la décentralisation de la création musicale contemporaine.

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