Le collectionnisme à Bordeaux au Grand Siècle (1598-1715)

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2001

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Marc Favreau, « Le collectionnisme à Bordeaux au Grand Siècle (1598-1715) », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.28pokr


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Bien que difficilement perceptible par la rareté des sources et des oeuvres conservées, le collectionnisme à Bordeaux durant le Grand Siècle reste un des aspects majeurs de l’activité artistique locale dominée, au début du siècle, par le cardinal de Sourdis (1574-1628) et le duc d’Épernon (1554-1642). Si la curiosité scientifique se limita à la première moitié du XVIIe siècle avec le célèbre cabinet de l’avocat Pierre Trichet (vers 1586-1640) et le jardin botanique de la Faculté de Médecine disparu dès 1632, le collectionnisme artistique se développa après la Fronde (1648-1653) avec les personnalités des archevêques Henri de Béthune (1604-1680) et Louis d’Anglure de Bourlemont (1627-1697). Les mentions ou les inventaires d’oeuvres témoignent d’un goût pour la peinture italienne et nordique ainsi que les tapisseries flamandes et les porcelaines asiatiques. Les riches amateurs achetaient surtout à Paris et parfois à Rome, mais l’essentiel des curieux pouvaient trouver sur place les objets convoités, grâce au commerce portuaire avec l’Europe.

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