Atlas académique des risques sociaux d'échec scolaire : l'exemple du décrochage

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1 juillet 2014

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Gérard Boudesseul et al., « Atlas académique des risques sociaux d'échec scolaire : l'exemple du décrochage », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.29qim0


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Résumé Fr

Sortir sans diplôme du système éducatif, c’est aujourd’hui être grandement exposé au chômageet au sous-emploi en début de vie active. En période de crise, ce phénomène est encore accentué.Qui plus est, l’analyse des cheminements professionnels sur longue période montre que le désavantagesur le marché du travail des jeunes non diplômés perdure bien au-delà de la période d’insertion.Même si une partie d’entre eux acquiert de façon différée une qualification, au final, leur destinéeprofessionnelle est largement marquée par l’insécurité de l’emploi ou/et des emplois de mauvaisequalité.Dès lors, quitter le système scolaire (collège, lycée général, lycée professionnel ou centre de formationpour apprentis) sans avoir acquis au moins un diplôme de niveau V apparaît bel et bien comme unrisque socio-économique. La réduction de ce que les pouvoirs publics ont désigné par le terme de« décrochage scolaire » est devenue aujourd’hui une des priorités affichées dans la politique éducative.Est-il besoin de rappeler que chaque année ce risque se concrétise encore pour un jeune sur six ?En privilégiant une entrée par le territoire, cet ouvrage apporte un éclairage original sur ce risque,que l’on sait très inégal selon le milieu d’origine et les conditions de vie. Alors que de nombreusesanalyses nationales sur le décrochage accordent une place très modeste à la dimension territoriale,cet atlas nous rappelle à sa façon que le territoire joue un rôle important dans la reproductionsociale. La ségrégation spatiale dans les agglomérations urbaines, de même qu’entre territoiresruraux et territoires urbains, sont en elles-mêmes génératrices d’inégalités sociales et de ce fait,d’inégalités scolaires. La correspondance entre la géographie du décrochage scolaire et celle d’unensemble de facteurs socioéconomiques est donc au centre de cet atlas.Dans le sillage d’une étude nationale menée pour le fonds d’expérimentation pour la jeunesse etpubliée par le Céreq en 2012, c’est à l’échelle de chaque académie que nous descendons ici. Et lesauteurs nous invitent à une lecture en termes de « risques sociaux territorialisés » à ce niveaulà.Car le territoire n’est pas seulement le vecteur potentiel d’inégalités. Il est aussi le support del’action publique. Autour de chaque établissement scolaire, les acteurs publics sont ainsi face à unpublic socialement différencié. Cet ouvrage constitue une invitation à réfléchir sur les actions àentreprendre localement.Que les auteurs, tenants de la géographie sociale, soient remerciés pour ce précieux outil de travail.Catherine MOISANDirectrice de la DEPPAlberto LOPEZ,Directeur du Céreq

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