La pamperruque, une danse bayonnaise

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2017

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Jon Olazcuaga Garibal, « La pamperruque, une danse bayonnaise », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.2ceggf


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La Pamperruque est une danse en chaîne qui a été exécutée à Bayonne tout au long du XVIIIe siècle. Les fêtes organisées dans la ville en 1701 pour le passage de Philippe V, roi d’Espagne, inaugurent son existence qui se limite à une quinzaine d’occurrence jusqu’aux premières années du XIXe siècle. Danse itinérante d’abord menée par des notables, puis par la jeune noblesse plus tard dans le siècle, elle accompagne les réjouissances publiques de la ville, dans lesquelles elle semble prendre de plus en plus d’importance. Véritable cortège préparé à l’avance, son exécution est alors attendue tant par les personnalités qu’elle honore que par les habitants de la ville. Ses différents contextes d’exécution – réjouissances liées à la vie du royaume ou de la famille royale, accueil de représentants de la couronne – et leur lien avec la monarchie expliquent sa courte existence et sa brusque disparition à la fin du XVIIIe siècle. Le travail de synthèse publié par René Cuzacq (1901-1977) en 1942 avait permis à la Compagnie Maritzuli Konpainia de Biarritz de mener et de présenter au public en 2001 un travail de recréation de la danse. Quinze ans plus tard, la Compagnie souhaite donner une nouvelle édition de la Pamperruque. C’est l’occasion de reprendre, actualiser et amplifier l’étude de René Cuzacq, retourner vers les textes sources afin d’en dégager les matériaux aptes à porter une nouvelle recréation de la danse. Aussi, la présente recherche tente d’appréhender la Pamperruque d’une manière très concrète en cherchant dans les textes et dans le patrimoine dansé actuel et passé les traces d’un tel objet. Avant cela, l’analyse de l’évolution des éléments constitutifs de la danse et un effort de contextualisation révèlent dans la Pamperruque l’évolution d’une farandole populaire et locale en un spectacle d’élites dans lequel ressurgissent, entre autres, des éléments empruntés aux entrées royales et solennelles depuis le XIVe siècle.

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