Mobilier de Kerazan : mobilier français et/ou revendication d’identité locale?

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Gwenn Gayet-Kerguiduff, « Mobilier de Kerazan : mobilier français et/ou revendication d’identité locale? », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.2mcyrg


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Mobilier de Kerazan: mobilier français et/ou revendication d'identité locale ? Le bout du monde n'existe pas. C'est pourtant en pays bigouden (Finistère), terre d'accueil de nombreux manoirs, que des créations témoignant d'une forte identité locale nous amènent à voyager. Cette expression artistique si aisément reconnaissable lorsque nous évoquons « l'art populaire bigouden », est néanmoins souvent perçue comme un folklore.Par l'étude de l'inventaire après décès du seigneur Drouallen et des scellés apposés en son manoir de Kerazan en 1708, les archives inédites de l'Institut de France nous conduiront à questionner le mobilier domestique qui pouvait équiper les campagnes bigoudènes au XVIIIe siècle. Nous en mesurerons ensuite l'évolution. A Kerazan, aucun particularisme local ne peut être attesté avant l'implantation d'une famille de politiciens et collectionneurs: les Astor, arrivés en 1860.Quelles fins devons-nous admettre? La présentation de ce mobilier local pouvait-elle jouer un rôle dépassant celui du simple décor traditionnel ou du seul attachement identitaire?Cas isolé ou inclus dans un mouvement revendiquant une appartenance locale? La collection "bretonne" de Kerazan pourrait trouver un prolongement de ses réflexions par l'émergence du mobilier moderne breton porté par le mouvement Seiz Breur dans les années 1925.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en