Les formations extra-scolaires des instituteurs et des institutrices : de la gymnastique militaire aux moniteurs de colonies de vacances, évolution d’un espace d’engagement (1905-1940)

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2023

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Nicolas Palluau, « Les formations extra-scolaires des instituteurs et des institutrices : de la gymnastique militaire aux moniteurs de colonies de vacances, évolution d’un espace d’engagement (1905-1940) », Histoire de l’éducation, ID : 10670/1.2oues1


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L’école primaire de la Troisième République encourage les maîtres et les maîtresses en formation dans les écoles normales à animer les activités périscolaire des élèves. Pour que l’engagement éducatif et social après l’école se réalise, l’institution scolaire mobilise au-delà de l’école des associations privées agissantes à sa périphérie. Cet article discute la place d’associations telles que la Ligue de l’enseignement, l’Union des sociétés de tir de France puis, plus tard, les Éclaireurs de France et les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA) autour de l’école. Avec l’appui de l’État, celles-ci accueillent l’engagement optionnel des instituteurs et des institutrices dans l’encadrement de pratiques physiques à finalités civique et sociale. L'enjeu est de former des enseignants aptes à éduquer hors de l’enceinte scolaire. Le contenu de ces formations évolue avec le temps. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, l’éducation physique après l’école intéresse la préparation militaire qui dresse le pont entre l’école et la conscription. Après 1918, les stages cantonaux de formation en éducation physique accueillent de façon inédite les instituteurs et les institutrices, mais échouent à trouver leur propre méthode. Pendant la décennie 1930, l’essor des colonies de vacances renouvelle l’engagement enseignant par les stages de moniteurs ouverts en 1937. L’engagement associatif dans la formation des enseignants manifeste la volonté de prendre part aux réformes scolaires.

‪Elementary schools during the French Third Republic encouraged trainee teachers in the normal schools to lead extracurricular activities for the pupils. To achieve educational and social commitment after school, the institution would mobilise private associations active outside its ambit. This article discusses the place of associations such as the Ligue de l'Enseignement (League of Education), the Union des sociétés de tir de France (Union of French Shooting Societies) and, later, the Éclaireurs de France (French Boy Scouts) and the Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (Active Education Training Centres – CEMEA) around the school. With the support of the State, these associations welcomed the optional commitment of teachers in supervising physical activities with civic and social purposes. The challenge was to train teachers capable of educating outside the school context. The content of this training evolved over time. Until the First World War, after-school physical education involved military training, bridging the gap between school and conscription. After 1918, the regional training courses in physical education offered an unprecedented welcome to teachers, but failed to find their own method. During the 1930s, the growth of summer camps renewed the commitment of teachers through the training courses that started in 1937. The associated involvement in teacher training showed the willingness to take part in school reforms.‪

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