Aux marges des mondes hellénistique, parthe et sassanide : la ville caravanière de Thâj (Arabie orientale)

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10 février 2018

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Jérôme Rohmer, « Aux marges des mondes hellénistique, parthe et sassanide : la ville caravanière de Thâj (Arabie orientale) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.2qmsnu


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Situé dans la province orientale de l’Arabie saoudite, à 90 km à l’ouest du port d’al-Jubayl, Thâj est le plus grand site préislamique et la seule véritable ville antique connue dans l’est de la péninsule arabique. Composé d’une ville fortifiée de 40 ha, de faubourgs d’environ 20 ha et d’une vaste nécropole d’un millier de tumuli, il fut occupé entre l’époque « hellénistique » et la haute époque sassanide (IIIe s. av. J.-C. – IVe s. apr. J.-C.). Situé sur la principale piste caravanière transarabique et relié aux routes maritimes du Golfe, il constituait manifestement un carrefour commercial de première importance entre l’Arabie du Sud, la Mésopotamie, le Levant et l’Inde. Certains savants ont proposé d’y reconnaître l’antique Gerrha, capitale d’un richissime mais énigmatique royaume caravanier d’Arabie orientale, mais il pourrait également s’agir d’une des autres puissances indigènes de la région dont les sources grecques et arabiques (notamment les monnaies) gardent le souvenir.Depuis 2016, le site fait l’objet d’un programme de fouille international codirigé par J. Rohmer (CNRS, UMR 8167), Ahmad al-Jallad (université de Leyde, Pays-Bas) et M. al-Hajiri (Saudi Commision for Tourism and National Heritage). La conférence présentera les résultats des deux premières campagnes (2016-2017), qui apportent de nombreuses nouvelles informations concernant l’environnement du site, son urbanisme, sa chronologie et sa culture matérielle.

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