2003
Cairn
Jean Giot, « La deuxième personne du verbe : un champ énonciatif », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.2xb7ht
On interroge depuis l’énonciation la langue et son avoir-lieu. Entendre est donné comme expérience de langue. Y apparaît un champ formé des conversions de la personne verbale tel qu’une coupure singulière, figurée par la deuxième personne, y inscrit vacance et impossible. Le système ainsi constitué met en œuvre métaphore, métonymie et négation. Cette énonciation structurale opère entre non-précédence et oubli, soit entre deux failles du présent de l’illocution, donné comme topique du temps. L’acquiescement à la langue s’y présente pour un sujet comme contingence, marquant un croisement entre éthique et logique, susceptible d’éclaircir des fonctionnements de langage dans le social actuel. De l’incomplétude du symbolique sont séparables distinctement la filialité et le pas-tout du féminin.