Τὰ εἰδωλεῖα πυρὶ παραδοῦναι: Gaza païenne consumée par le feu

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2022

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Anna Lampadaridi, « Τὰ εἰδωλεῖα πυρὶ παραδοῦναι: Gaza païenne consumée par le feu », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.3baudv


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Le présent article se propose de revisiter le rôle du feu dans la lutte contre le paganisme dans l’Antiquité tardive, à travers l’étude du cas de la Vie de Porphyre de Gaza (BHG 1570). Ce récit se présente comme un texte hagiographique de l’époque protobyzantine écrit par Marc le Diacre. Ce personnage se désigne lui-même comme le disciple du saint et s’applique à raconter la vie de son maître après sa mort en 420. Néanmoins, plutôt qu’une vie de saint conventionnelle, ce document équivoque devrait être lu comme une sorte de récit patriographique construit autour du grand monument de la ville que fut l’église financée par l’impératrice Eudoxie et érigée sur les débris du temple de Marnas. Ordonné évêque de Gaza en 395 et victime de l’animosité antichrétienne, Porphyre se présente comme l’auteur principal de la christianisation de la ville alors encore majoritairement païenne. Le moyen de destruction des temples païens de la ville de Gaza, notamment du Marneion, n’est autre que le feu. Nous proposons de suivre le parcours de Porphyre, ainsi que celui du christianisme, afin de mieux comprendre cette série d’incendies qui débouchent sur la désaffectation du principal temple païen de la ville. Le cas parallèle de la destruction du temple de Zeus dans la région d’Apamée en Syrie permet de compléter cette réflexion.

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