De l'autorité étymologique

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2014

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Federico Bravo, « De l'autorité étymologique », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.3ceu33


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Résumé Fr

D’un côté, ceux qu’une appréhension éminemment polémique du langage amène à considérer l’acte de parole comme l’expression d’un rapport de forces relevant peu ou prou de l’autorité : toute parole est estimée relever d’une forme d’argumentation, tout argument aspire à faire autorité. De l’autre, les tenants d’une définition étroite et serrée de l’argument ad verecundiam ou ad potentiam, comme on a parfois qualifié l’étrange transfert de croyance qui, au nom de la persuasion, confèrerait à la source invoquée plus de poids qu’au raisonnement lui-même : « … et pourtant la terre tourne. La preuve, c’est que Galilée l’a dit ! » Entre les deux, un vaste champ de réflexion qui s’ouvre à qui s’interroge sur ce qu’argumenter veut dire et sur ce que signifie, dans l’échange dialogué, le recours à l’autorité. Dans les pages qui suivent, c’est à une définition à la fois large et ciblée du procédé que nous nous référerons : large en eff et puisque, au-delà de l’argument de prestige proprement dit, nous nous intéresserons autant à l’autorité de l’argument qu’à celle dont, au premier chef, se prévaut celui qui la convoque, toute assertion à visée argumentative étant d’abord destinée à asseoir l’autorité de celui qui la profère ; mais en même temps étroite car nous circonscrirons notre réflexion à l’argument qui trouve dans la langue elle-même la preuve de ce dont elle se veut la démonstration, avec une attention particulière à ce que l’on a pu appeler, avec bonheur, la preuve par l’étymologie.

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