The Napoleonic ‘police' or ‘security state' in context

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2009

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Peter Hicks, « The Napoleonic ‘police' or ‘security state' in context », Napoleonica. La Revue, ID : 10670/1.3d29nq


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Dans de récentes études, les historiens américains, Michael Sibalis et Howard G. Brown, ont voulu définir le régime napoléonien comme un état policier. Des historiens français sont plus circonspects. A la définition de l’empire comme une dictature militaire Thierry Lentz oppose une argumentation étayée ; selon lui ces tentatives de classer la période comme un état policier sont issues d’une certaine approche politique de l’histoire. Jacques-Olivier Boudon quant à lui traite la question d’ordre et de désordre de façon plus large, considérant de quelle manière le régime napoléonien lui-même créait le désordre en France notamment par l’imposition de la conscription, mais il évite tout de même les expressions “État sécuritaire” et “État policier”. Cet essai est une discussion sur cette divergence de vue. Dans la première partie, le regard est porté sur le début du Consulat et ses relations politiques et intellectuelles avec le régime qui précédait la Révolution. La deuxième section est une discussion d’un exemple de contrôle social pré-Révolutionnaire, c’est-à-dire, la police dans sens le plus large du terme, le Polizeistaat. La troisième partie concerne l’exemple spécifique des Prisons d’état introduits par décret le 3 mars 1810, beaucoup discutés aujourd’hui comme hier.

Recent publications in English by Michael Sibalis and Howard G. Brown have approached a definition of the Napoleonic regime as a police state. Publications in French take a more circumspect view. Thierry Lentz argues forcefully against the definition of the empire as a military dictatorship, taxing attempts to class the period as a police state as biased. Jacques-Olivier Boudon has taken a more broad-ranging view of order and disorder, placing particular emphasis upon how the Napoleonic regime itself contributed to the creation of disorder, notably through the imposition of conscription, but avoiding the terms “État sécuritaire” or “État policier”. This “essai” is a reflection upon this situation. The first part is a discussion of the early Consulate and its political relationship to the period immediately before the Revolution. The second considers an example of pre-Revolutionary social control, police in the widest sense, namely the Polizeistaat, and the last is a consideration of the specific example of the State Prison, introduced by decree on 3 March 1810, much discussed, then as now.

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