Les travailleurs saisonniers dans les engrenages de la mondialisation

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2012

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Emmanuelle Hellio et al., « Les travailleurs saisonniers dans les engrenages de la mondialisation », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.3f45gw


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Cette carte présente les flux financiers ainsi que les circulations des travailleurs et des marchandises liées aux productions agricoles exigeant une importante main-d’œuvre (fruits et légumes sous serre, agrumes pour l’exportation). La mondialisation agricole et la mise en concurrence des zones de production poussent les entreprises à mobiliser des ressources particulières : capitaux importants, ressources foncières et naturelles (terre, eau, soleil) et main-d’œuvre bon marché. C'est ce qui explique la fuite vers le sud mais aussi vers l’est des capitaux agricoles et des productions héritières du « modèle californien » si bien décrit dans le roman de John Steinbeck « Les raisins de la colère » (1939) et étudié par Jean-Pierre Berlan. À cette délocalisation agricole correspond, au sein de l’Union européenne, la mobilisation de travailleurs étrangers précarisés par l'absence de titre de séjour (« sans-papiers »), ou par un statut spécial aux droits limités (contrats OFII [ex-OMI], contratos en origen). Ces précarisations juridiques permettent à certaines zones de résister à la concurrence internationale en créant une main-d’œuvre docile, flexible et bon marché, offrant ainsi aux producteurs la possibilité de profiter d’une « délocalisation sur place », selon une expression lancée par Emmanuel Terray en 1999.

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