Figuration et parole dans quatre films de Pedro Costa : une expression politique de la mémoire. Dans la chambre de Vanda (2000), En avant jeunesse (2006), Cavalo Dinheiro (2014), Vitalina Varela (2019)

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26 juin 2020

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Marie Marquelet, « Figuration et parole dans quatre films de Pedro Costa : une expression politique de la mémoire. Dans la chambre de Vanda (2000), En avant jeunesse (2006), Cavalo Dinheiro (2014), Vitalina Varela (2019) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.3g1vb6


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Dans un premier temps il nous faudra donc nous intéresser à la parole dans ses rapports aux espaces. Nous nous proposerons ainsi d’interroger comment, à partir de lieux existants, Costa créé des espaces où peuvent se déployer différents types de paroles. Nous verrons alors qu’en même temps que la parole passe d’un registre réaliste à un registre que nous nommerons prosopopéen s’opère aussi une mutation des espaces, passant d’une représentation proche de la réalité à une figuration s’en détachant.La seconde partie sera l’occasion de nous saisir de la question des corps. Nous verrons ainsi comment coexistent au sein des films de notre corpus deux états des corps. Les uns dépossédés qui concordent à un certain épuisement de la parole, voire à sa résignation. Les autres se réaffirmant quant à eux par la force de fabulation des personnages. Ainsi nous verrons que dans l’oeuvre de Costa la parole associée au travail de figuration des corps tend à ce que les personnages se ressaisissent de leur propre histoire en s’emparant de leur représentation.Enfin la troisième partie nous permettra de saisir ce que la parole, pourtant portée par un individu, peut exprimer d’une communauté. Il s’agira ainsi de voir selon quelles modalités se réalise ce passage. Sans pour autant nous détacher complétement des espaces et des corps nous nous devrons toutefois d’aborder la parole dans une dimension moins matérielle. Aussi prêterons-nous attention à des phénomènes de subjectivisation, autrement dit aux manières dont ce qui est enfoui en un personnage singulier peut être amené à s’exprimer selon un mode pluriel. Nous envisagerons dès lors la parole comme vectrice de la mémoire d’une communauté.

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