Villaines-les-Rochers, Église Saint-André: Rapport de diagnostic archéologique, Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire

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Nicolas Holzem et al., « Villaines-les-Rochers, Église Saint-André: Rapport de diagnostic archéologique, Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.3pjy3h


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L’église de Villaines-les-Rochers est un édifice composite dont les parties les plus anciennes sont attribuées aux Xe et XIIe siècles. Elle a été profondémment modifiée au cours du XIXe siècle avec l’adjonction d’une galerie en 1828, la construction d’une nouvelle nef en 1858 perpendiculaire au vaisseau primitif entrainant la démolition de son transept et enfin la construction d’une sacristieen 1872.L’ouverture de 4 sondages dans l’emprise d’un futur système de drainage, depuis le chevet construit en 1858 au NO jusqu’à la galerie de 1828 au SE, a permis de constater la disparition du premier mètre de stratigraphie antérieure à l’époque contemporaine en contact avec l’édifice. Les vestiges mis au jour sont rares : un mur recoupé par l’église et une structure de combustion partiellement reconnue dans le sondage 2 à 1,20 m de profondeur, une sépulture datée par 14C entre la fin du Xe et le milieu du XIIe s., seul vestige du cimetière médiéval, perturbée par l’installation d’un contrefort à l’angle SE de la façade médiévale, dans le sondage 4 à 0,80 m de profondeur. Une couche contenant des fragments de tegulae et de la céramique attribuable au Haut Empire, reconnue dans les sondages 3 et 4, permet d’envisager la présence d’un site antique dans le secteur.Deux sondages au sol, ouverts de part et d’autre du mur semi-circulaire de l’abside NE et des piquetages réalisés sur le mur gouttereau SE de l’ancien chœur et sur l’abside ont révélé un fort potentiel stratigraphique découlant des nombreux remaniements intervenus dans cette partie de l’édifice (notamment deux états distincts du transept démoli au XIXe s.). Le sondage au sol, réalisé à l’intérieur de l’abside de l’ancien chœur, a permis la mise au jour d’un des piliers soutenant la voûte d’une crypte aujourd’hui remblayée. Deux analyses radiocarbone viennent confirmer une datation ancienne pour cette partie de l’église entre le Xe et le début du XIe siècle.

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