"Amadis" ou le tournant du merveilleux : étude de la réception parodique de la tragédie en musique de Lully et Quinault

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12 février 2009

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Isabelle Ligier-Degauque, « "Amadis" ou le tournant du merveilleux : étude de la réception parodique de la tragédie en musique de Lully et Quinault », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.3q9d0i


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"Amadis de Gaule" de Lully et Quinault marque un tournant dans leur collaboration : pour la première fois, ils délaissent la mythologie grecque pour s'inspirer de romans chevaleresques. Cette tragédie en musique appartient à la troisième manière de Lully et forme une trilogie avec "Roland" (d'après le "Roland furieux" de l'Arioste) et "Armide" (d'après la "Jérusalem délivrée" du Tasse). Elle est créée au Palais-Royal en janvier 1684, et reprise notamment en 1731, 1740 ou encore 1759, à l'Académie Royale de Musique, dates auxquelles sont données des parodies sur les scènes des théâtres des Foires Saint-Germain et Saint-Laurent et à la Comédie-Italienne. L'article porte sur l'étude de la réception parodique de l'"Amadis" de Lully et Quinault, avec pour appui principal la parodie de Carolet "Polichinelle Amadis" composée pour le théâtre de marionnettes de Bienfait (création le 25 mars 1732), la parodie "Arlequin Amadis" de Biancolelli et Romagnesi (donnée à la Comédie-Italienne le 27 novembre 1731), la parodie "Amadis" de Romagnesi et Riccoboni fils, entièrement composée de vaudevilles sur une musique d’Adolphe Benoît Blaise (donnée à la Comédie-Italienne le 19 décembre 1740), ainsi que la parodie anonyme "Amadis gaulé" publiée en 1741. L’étude de la réception parodique d'’"Amadis" suit deux axes principaux, qui correspondent à des lignes de force de l’approche que David Trott avait du théâtre «non officiel» et de la Comédie-Italienne : 1/ Comment les parodistes s’emparent-ils du personnage d’Amadis pour se démarquer du double référent, à savoir la tradition romanesque et le modèle lulliste ? 2/ Prenant acte de l’importance du merveilleux chevaleresque dans "Amadis", quel traitement les parodies lui réservent-elles ? comment se font-elles l'écho de la machinerie exigée par un tel opéra ?

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