La télé-réalité : un débat mondial: Les métamorphoses de Big Brother

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Guillaume Soulez et al., « La télé-réalité : un débat mondial: Les métamorphoses de Big Brother », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.4bc6nk


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Résumé Fr

Nous avons sollicité plusieurs chercheurs inscrits dans différents cadres nationaux ou spécialistes extérieurs de ceux-ci, afin qu'ils présentent des descriptions méthodiques des dispositifs locaux de Big Brother, ce programme initialement hollandais, mais devenu aujourd’hui un des formatscanoniques et internationaux de la télé-réalité. Bien décrite dans un article d’ouverture par Sylvie Kerviel (Le Monde), la dissémination puis la prolifération, de cette formule dans les grilles européennes puis mondiales légitimait en effet de procéder prioritairement à ce type d’examen. Quels traits nouveaux et particuliers ce programme avait-il revêtu en se propageant dans des états proches culturellement de la Hollande, comme l’Allemagne (le premier pays importateur) et la Belgique flamande ou plus éloignés comme la Grande-Bretagne et, au delà, dans d’autres pays européens relevant d’une autre « aire culturelle » comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce ? Pour prendre la mesure de ces écarts, nous avons souhaité que les différents contributeurs s’intéressent à la topologie de l'espace filmé (organisation, scénographie, éclairage, investissement par les participants), aux liens établis entre l'espace filmé et l'espace spectatoriel (type de médiateur, mode et espace de médiation) ainsi qu’au mode de télé-visualisation de cet espace offert au regard du public . À l’évidence cette première dimension d’analyse dite parfois « interne » ne suffisait pas. Elle devait être complétée par des investigations complémentaires sur l’identité des participants (socio-types, âges etc.) et la scénarisation mise en œuvre (types d'épreuves proposées aux candidats, organisation narrative, etc.). Et, dans une optique plus contextualisante, elle se devait d’être élargie à un relevé : 1) des horaires de programmation, sachant les liens étroits qu’entretiennent, dans les différents contextes nationaux, la temporalité sociale et la temporalité télévisuelle ; 2) du mode de diffusion (chaîne ouverte ou cryptée, diffusion complémentaire sur des web tv, direct/différé, continuité/discontinuité, « best off »), l’accès plus ou moins ouvert à ces programmes jouant là aussi comme facteur de différenciation ; 3) du mode de réception du programme dans le contexte socio-culturel concerné (présence/absence d'un débat public, identités de ces acteurs discursifs, thèmes et orientations argumentatives, devenir des participants, etc.).Ce dernier paramètre était à nos yeux déterminant. Nous faisions en effet l’hypothèse que là résidait peut-être la véritable « exception » française (le "scandale" Loft Story), explicable par le surgissement soudain de ces formats dans le paysage télévisuel français alors qu’ils s’étaient plus subrepticement installés dans les grilles de programmes d’autres pays.

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