2001
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Sylvie Deswarte, « Le mage, le calice, les enluminures et le reste. Francesco Salviati et Francisco de Holanda entre Rome et Venise (1538-1540) », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.4m7jz1
Francisco de Holanda ne parle nulle part de Francesco Salviati dans ses écrits. Néanmoins, durant son séjour en Italie, le jeune artiste portugais a pu croiser le chemin de Cecchino à maintes occasions, d’abord à Rome auprès des Sangallo et de Giulio Clovio, puis à Venise avec Serlio dans l’officine de l’imprimeur Marcolini. Artistes doctes, l’un et l’autre fréquentent les hommes de lettres, sont proches du monde du livre et se mêlent de théorie, Holanda composant un traité de peinture à son retour au Portugal et Salviati illustrant en 1534 un manuscrit de Giulio Camillo Delminio. Par delà les multiples points de convergence, c’est cependant dans leur rapport au petit et au grand que la confrontation entre Francisco de Holanda et Francesco Salviati est la plus stimulante.