2008
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Karine Hildenbrand, « Spectateur vs. réalisateur : l’écran comme enjeu dans le cinéma de Joseph L. Mankiewicz », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.4xjdwz
Mankiewicz réalise son premier film, Dragonwyck en 1946 achève sa carrière de cinéaste en 1972 avec Sleuth. Durant ces 26 années, qui voient l'âge d'or des studios de cinéma puis leur déclin, il met en scène pas moins de 20 films qui surprennent par leur variété : « epic », adaptation respectueuse, comédie de moeurs, film gothique, western... Pardelà ce foisonnement formel et thématique, des signes apparaissent qui créent la cohésion du corpus : structures récurrentes, motifs visuels, situations reproduites, familles de personnages. Pourtant, plus on s'y attarde, plus la filmographie se dérobe. Les scénarios de Mankiewicz invitent à la réinterprétation parce qu'ils se développent entre récurrences et variations. L'écran devient alors l'enjeu de la relation spectateur cinéaste. C'est cette relation duelle (qui tient à la fois de la complicité et du défi) qui fera l'objet de mon étude.