Pourquoi les Écoles du dimanche en France au XIXe siècle ? Une autre façon d'être protestant et laïc en France

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29 avril 2014

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Anne Ar Ruolt, « Pourquoi les Écoles du dimanche en France au XIXe siècle ? Une autre façon d'être protestant et laïc en France », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.51ikuk


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À partir de l'héritage anglais et de l'histoire du mouvement français au XIXe siècle, cet article cherche à répondre à la question " pourquoi les Écoles du dimanche ? ". Il rappelle aussi que sous le Concordat, en France, les premiers artisans du mouvement ont adopté un modèle de laïcité de type " sécularisation anglo-saxon ", différent du modèle actuellement majoritaire en France, forgé et mis en place par Ferdinand Buisson, Félix Pécaut et Jules Steeg, un trio éduqué dans des familles protestantes, les deux derniers ayant fait des études de théologie mais carrière en politique et en éducation.Si dans un discours de 1789 Condorcet, inspiré par l’initiative de Robert Raikes, parle d’Écoles du Dimanche, qui se souvient du rôle majeur de ces écoles dans la reviviscence non seulement des Églises protestantes au début du XIXe siècle mais encore des écoles primaires en France ? Marquant l’anniversaire des 200 ans de l’ouverture de la première École du Dimanche française, le dimanche 7 août 1814 s’ouvrait à Luneray (Normandie), cette conférence rappellera dans quelles circonstances cela s’est produit et retracera les étapes du déploiement de ces écoles depuis le Sud-ouest de la France (Bordeaux, Toulouse…). La création d’un Comité d’encouragement des Écoles du Dimanche (1826-1828), promoteur de l’éducation mutuelle avec le Baron A. de Staël, H. de Lutteroth, puis Ph.-A. Stapfer, a été le premier pas vers de la fondation en 1829 de la Société d’encouragement pour l’instruction primaire parmi les protestants de France, présidé par le Marquis de Jaucourt puis F. Guizot, avec à la direction du fleuron de cette Société, l’École Normale protestante de Courbevoie le pasteur-pédagogue L.-F. F. Gauthey, ancien pasteur et ami de Pestalozzi à Yverdon

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