1 avril 2024
Dans cet article on commence par montrer d’un côté le caractère de cosmogenèse dynamique qui anime l’effort de Teilhard, et de l’autre côté la manière dont il fait revivre une tradition qui remet la philosophie au coeur de la vie. On situe ensuite la manière dont il pense le mal comme la désagrégation d’un effort d’unification qu’il rend identique à la création. La perspective de Teilhard l’éloigne des visions catastrophistes d’un mal initial et uniquement « lapsaire ». On montre aussi que les schémas imaginés par Teilhard qui confrontent Dieu et la matière inorganisée laissent à désirer. Néanmoins, la conclusion nous permet de souligner la force de cette vision, jetant les bases d’une vraie morale évolutive.