Jean-Luc Bonniol, historien, anthropologue, se livre à partir de deux mémoires de synthèse des activités scientifiques d’habilitation à diriger la recherche à une réflexion sur l’apport de ce rituel académique sur l’écriture de soi

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16 janvier 2015

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Séances enregistrées du séminaire «L’écriture de soi des historiens».

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interv. : Bonniol Jean-Luc et al., « Jean-Luc Bonniol, historien, anthropologue, se livre à partir de deux mémoires de synthèse des activités scientifiques d’habilitation à diriger la recherche à une réflexion sur l’apport de ce rituel académique sur l’écriture de soi », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.5pjl31


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Jean-Luc Bonniol, historien, anthropologue, professeur émérite à Aix-Marseille Université, membre du Centre Norbert Elias (UMR 8562 du CNRS), directeur du Centre de recherche Cultures, Santé, Sociétés (CReCSS) est présenté comme ayant un double champ d’investigation, le lointain (les sociétés créoles, et de manière privilégiée les Antilles de colonisation française) et le proche (les Cévennes et les Causses). Il introduit son intervention dont il dit qu’elle ne peut être qu’influencée par les événements récents qui l'ont précédée (attentats de janvier 2015 à Paris), impliquant une réflexion sur la nature du racisme et de l’antiracisme. Puis, au sujet de l’habilitation à diriger la recherche (HDR), il rappelle qu’il ne l’a pas passée, dépendant à son époque de l’ancien régime des thèses d'Etat. Il s’exprime ainsi sur l’habilitation en tant que membre de jury et tuteur. Il débute par un rappel de son parcours universitaire et professionnel en mettant en exergue ses voyages et séjours à l’étranger qui l’ont confronté à “l’objet racial”. C’est ainsi que se sont dessinés deux axes de recherche emblématiques de son parcours, d’une part la couleur de la peau comme principe de structuration sociale, le métissage, la mémoire de l’esclavage et d'autre part la question des identités fondées sur le territoire, le paysage et la mémoire. Jean-Luc Bonniol se livre ensuite à une réflexion sur le mémoire de synthèse, qu’il étaye en faisant référence à deux soutenances d’historiens des Antilles. Tout d’abord, il cite de longs extraits du mémoire de Danièle Bégot qui s’interroge sur le rapport d’extériorité/familiarité au terrain de la part d’une historienne non originaire du lieu où se déploie sa recherche. Ensuite, il aborde le mémoire de Jean-Pierre Sainton qui illustre au contraire, selon lui, la singularité du regard d'un originaire, fondé sur la connaissance sensible du terrain et de ses codes. L’habilitation peut, dans ces deux cas allier, avec profit, l’approfondissement de “l’intelligence du temps” comme le souligne Pierre Nora, à l'expression de l’émotion et de l’affectif, dépassant ainsi le pur exercice académique.

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