Sons, images et rimes dans l'art poétique de Sikong Tu

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30 août 2006

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Véronique Alexandre Journeau et al., « Sons, images et rimes dans l'art poétique de Sikong Tu », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.5pqoda


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Alors que les musiciens, calligraphes et peintres utilisent des métaphores poétiques pour décrire les effets et les qualités des oeuvres d'art, Sikong Tu (837-908), réciproquement, va chercher des sons et des images en musique (principalement la cithare qin) et en peinture (principalement de paysage) pour décrire les qualités stylistiques en poésie. Sa série de vingt-quatre poèmes, qui suit un schéma de thème et variations, révèle une perception taoïste de la nature. Ainsi, bien que les poètes de la dynastie Tang écrivent habituellement des quatrains or huitains de cinq ou sept caractères, Sikong Tu a choisi des poèmes de six vers de huit caractères ou douze vers de quatre caractères, c'est-à-dire qu'il renverse la structure du point de vue des nombres entre les vers et les caractères (quatre et huit) dans une approche cosmologique (comme le système musical lülü en deux gammes par tons), pour suggérer une composition tri-dimensionnelle de 'voir'-'entendre' et 'penser'. Et le choix des rimes fait écho à cette structure. En outre, le dix-huitième poème suggère que la poésie est un miroir, dual, reflétant non seulement l'esprit du poète au contact de la nature, mais aussi la personnalité du lecteur à travers son interprétation du poème.

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