EMPRUNTS SOUVERAINS ET VULNÉRABILITÉ FINANCIÈRE DE LA MONARCHIE D'ANCIEN RÉGIME. TOUT S'EST-IL JOUÉ SOUS LOUIS XIV ?

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15 septembre 2011

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Katia Béguin et al., « EMPRUNTS SOUVERAINS ET VULNÉRABILITÉ FINANCIÈRE DE LA MONARCHIE D'ANCIEN RÉGIME. TOUT S'EST-IL JOUÉ SOUS LOUIS XIV ? », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.5q84fd


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La course à l'abime financier de la monarchie française d'Ancien Régime, qui s'est soldée par la convocation des États Généraux de 1789, en raison de la dérobade finale des prêteurs convaincus de l'imminence du défaut souverain, est un objet d'interrogations déjà ancien. La fin de cette histoire a puissamment influé sur la manière de l'interpréter, du fait de la propension des révolutionnaires à stigmatiser " l'imbécilité de [l'] ancien gouvernement ". Elle l'a été aussi à cause du parallèle qui s'est imposé d'emblée avec l'Angleterre rivale, opposée à la France dans toutes les guerres depuis le dernier quart du XVIIe siècle et qui l'a défaite sur les mers comme sur le terrain de la solidité financière. Un point central des controverses est la bifurcation qui a conduit la France à tourner le dos à l'instrument d'emprunt le moins coûteux, la rente perpétuelle, dont elle s'était dotée dès 1522 avec la création des rentes sur l'Hôtel de Ville, pour aller vers les rentes viagères qui ont entraîné les finances de la monarchie vers l'impasse au dix-huitième siècle. On montre comment, en amont de la faillite de Law qui fait écran à la compréhension du temps long, les problèmes financiers du siècle des Lumières étaient déterminés par l'expérience du Grand Siècle.

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