Un couple d'anglais évoque les plantes et l'usage qu'ils en font à Simiane et en Angleterre

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27 mars 1998

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Magali Amir et al., « Un couple d'anglais évoque les plantes et l'usage qu'ils en font à Simiane et en Angleterre », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.5rkfwp


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Deux informateurs d’origine anglaise parlent de recette de liqueur. Ils venaient en vacances dans la région depuis une trentaine d’années et ont acheté une maison il y a 10 ans. L’informateur faisait déjà du vin de sureau en Angleterre avec les baies ou les fleurs, il dit que c’est une boisson traditionnelle. Il arrivait qu’il fasse aussi du vin avec les fleurs de pissenlit, les épluchures de pommes, les mûres, le panais, la carotte que l’on peut faire fermenter pendant environ 3 mois. Il faisait également sa propre bière et son cidre avec les pommes qu’il cultivait. L’informateur explique une technique de distillation de l’alcool avec des glaçons. L’informatrice fait du vin d’orange amères, de serpolet, de prunelles, de sarriette et de cerisier depuis son arrivée ici, ainsi que de la confiture. Elle parle d’un sirop fait avec les fleurs de sureau. Une amie néo-rurale leur donne des conseils sur les recettes et les coins à champignons. Ils disent avoir découvert la truffe en arrivant ici (mangée en brouillade). L’informateur a rapporté des boutures de pommiers d’Angleterre qu’il a plantés à Simiane, mais il a un problème avec les vers. Ils ont également rapporté des boutures de peupliers, d’églantine (cynorrhodon). Les informateurs ont des salades sauvages (doucette, pissenlit, poireau sauvage, persil sauvage, pourpier, roquette) qu’une habitante de la région leur a montrées, mais ils ne les ramassent plus à partir de mars car leur voisin a un champs de lavande sur lequel il met des produits. Un passage évoque les orties : le purin d’ortie leur a été transmis par les jardiniers de Simiane (pousses d’orties macérées pendant 15 jours et récupération du liquide), ils font aussi la soupe d’ortie. Ils ont planté des mûres et des fraises des bois chez eux. L’informateur parle de son ail qui pourrit ici alors qu’il poussait bien en Angleterre. L’informatrice fait de la tisane de verveine et de thym. Elle met de la sauge dans la cuisine (avec le porc) et du romarin (avec de la volaille notamment). Elle dit avoir appris à cuisiner avec moins de gras qu’en Angleterre. Elle parle aussi de l’essence de lavandin : elle l’utilise pour faire partir la peinture, mais aussi comme encens, en sachet, pour les piqûres d’insectes, ainsi que les tiges de lavandin utilisées comme base pour les couronnes. Elle s’intéressait aux teintures végétales, à la garance, au pastel. Chaque année à la moisson, les informateurs font des compositions séchées avec du blé nouveau. Elle a essayé de faire pousser du gui sur ses cognassiers.

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