13 avril 2022
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Peiyao Xiong, « Quand la psychomécanique du langage rencontre le taoïsme : épistémologie élémentaire de la linguistique cinétique (I) », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.60cb7o
Tout en constatant une homogénéité entre les deux écoles de pensée, à savoir la psychomécanique du langage et le taoïsme, Bernard Pottier a rédigé, avec perspicacité, un article : Guillaume et le Tao : l’avant et l’après, le yang et le yin (1980). Bien que les deux écoles ressortent à deux différentes disciplines et soient nées dans deux pays très loin, il a eu bien raison d’éliminer peu ou prou leurs démarcations et d’esquisser une continuité entre les deux. Après tout, selon le taoïsme, le Yin-Yang conçoit à la fois une opposition et une complémentarité ; le couplage Yin-Yang connaît un mouvement perpétuel, chacun est à la fois en amont et en aval de l’autre. Ce dynamisme puissantiel est étroitement lié aux cinétismes vecteurs de la langue résidant dans la puissance. D'après Gustave Guillaume, les particularités diacritiques du mot dans des énoncés dérivent des interceptions différentes sur des systèmes continus. Dans ce contexte, nous allons réétudier la psychomécanique du langage sous d'autres angles herméneutiques.