Souvenirs personnels d’une femme née en Tunisie adressés à sa petite fille

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Je vous le raconte volontiers parce qu'on ne me l'a jamais demandé... : récits autobiographiques de français en Algérie, au Maroc, en Tunisie dans les années 1930 à 1962

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Christine Rouget et al., « Souvenirs personnels d’une femme née en Tunisie adressés à sa petite fille », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.62v4rz


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L’informatrice est née en 1908 à Kairouan en Tunisie, de parents divorcés. Avec sa sœur, elle est élevée par son père qui les place en pension religieuse en France, tandis que sa mère habite en Tunisie avec ses deux frères aînés. A 14 ans, elle fait son apprentissage chez un pâtissier à Lyon, puis elle suit son père qui retourne en Tunisie. A 18 ans elle rencontre son futur mari, un militaire, lors d’un bal. Après leur mariage, ils s’installent à Paris où ils ont un petit garçon qui ne vivra que quelques mois, ce qui lui cause une neurasthénie. Puis le couple retourne en Tunisie où son mari est électricien à l’Arsenal de la Pêcherie à Bizerte. Elle accouche alors de sa fille. En 1937, ils vont à la Foire internationale de Paris pour profiter des premiers congés payés : elle se souvient du stand de la Russie. Au cours de la guerre, la famille est évacuée dans la ville de Béja, à une centaine de kilomètres au Nord-Ouest de Tunis. A leur retour à Bizerte, ils se cachent dans les souterrains de la Baie-des-Carrières qui sont réservés aux militaires et à leur famille, elle en fait bénéficier l’une de ses voisines, lui sauvant ainsi la vie. En décembre 1942, ils sont évacués à Tunis où ils sont logés chez les Maristes, une pension de garçons puis dans le centre d’accueil du lycée Jules Ferry. Elle tombe alors malade et échappe de justesse aux bombardements à l’infirmerie où elle se trouve. Elle rejoint ensuite sa mère à Ferryville (maintenant Menzel Bourguiba) après avoir entrepris une procédure de divorce. Pour assurer un revenu, elle entreprend des travaux de couture : fleurs en organdi, boucles d’oreilles… Elle gagne peu à peu des clientes et reçoit des commandes de plus en plus élaborées, jusqu’à une robe de mariée. Malgré les épreuves de la vie, l’informatrice fait le récit de sa vie toujours avec une pointe d’humour.

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