2005
Cairn
Stéphane Dervaux et al., « Élèves tyrans ? Professeurs tyrannisés ? Les pathologies domestiques perverses font école », Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux, ID : 10670/1.68q1mh
Objet central de la situation scolaire, le savoir et le rapport au savoir se trouvent imbriqués dans une triangulation concrète : « enseigner – apprendre – former (sous-entendu éduquer) », qui met par raccourci en présence deux acteurs principaux : l’élève (apprenant, enseigné) et le professeur (enseignant), sous l’œil des minerves sociales. Au centre de cette relation de couplage, à la fois duale et duelle, moteur de la relation dite scolaire, complexe, et toujours « sous-entendue » qui met en œuvre cette construction, se trouvent dans le meilleur des cas contenues des formes de violence, où l’affrontement, l’évitement, la perversion sont en suspens. Pourquoi apprendre en fin de compte, et de quel droit enseigner ? Modélisations de la vie d’aujourd’hui, la relation pédagogique est à présent une relation parmi d’autres, à son corps défendant.