La « fragilité » par la prédation et l'humiliation internationales : une interprétation utilitariste et fonctionnaliste de la fragilité de l'État en Afrique centrale

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2017

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Ousmanou Nwatchock a Birema, « La « fragilité » par la prédation et l'humiliation internationales : une interprétation utilitariste et fonctionnaliste de la fragilité de l'État en Afrique centrale », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.697bx3


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Résumé Fr

Le concept de " fragilité " est présent dans les débats politiques et intellectuels depuis la fin du monde bipolaire. S'il a fondé sa justification avec la quasi-disparition de l'État en Somalie 564 , c'est avec les attentats du 11 septembre 2001 que la notion est plus que jamais mobilisée pour analyser le phénomène étatique en Afrique notamment. Drainant avec lui l'idée que l'Etat est incapable, pour diverses raisons internes, d'assurer efficacement son rôle, la " fragilité " a toujours été expliquée à partir des défaillances structurelles des Etats concernées et du défaut de volonté politique des autorités desdits États 565. Mais, même s'il n'y a pas de consensus international sur la notion de fragilité 566 , c'est généralement la question de la capacité étatique qui est posée dans le questionnement sur l'autorité des dirigeants. Cette question capacitaire se situe très nettement dans le prolongement des thèses sur la crise de l'État et sur la nécessaire reconfiguration du modèle organisationnel dans le monde actuel 567. En 564

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