Fidélité à la langue vernaculaire et écriture littéraire : l’emploi de p(l)us (< PLUS) et mai (< MAGIS) pour la gradation des adjectifs et la quantification des substantifs chez quelques auteurs rouergats d’expression occitan … et d’autre. Fidelitat a la lenga vernaculara e escritura literària : l’emplec de p(l)us e mai per la gradacion dels adjectius e la quantificacion dels substantius a cò de qualques autors roergasses… emai maites Fr Oc

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2020

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Jean Sibille, « Fidélité à la langue vernaculaire et écriture littéraire : l’emploi de p(l)us (< PLUS) et mai (< MAGIS) pour la gradation des adjectifs et la quantification des substantifs chez quelques auteurs rouergats d’expression occitan … et d’autre. », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.6cpazm


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Résumé Fr

Dans l’usage des néo-locuteurs de l’occitan e dans l’usage littéraire le plus contemporain, on peut observer que, pour l’équivalent du français "plus", est, très majoritairement employé, tandis que semble presque exclu. Il faut sûrement y voir un réflexe de distanciation maximale vis à vis du français. Le phénomène est connu e caractéristique des usages renaissantistes en contexte diglossique. Les grammaires normatives donnent et comme équivalents, en marquant parfois une préférence pour .Une bonne partie des parlers du Rouergue et du Quercy emploient pour la gradation des adjectifs et des adverbes et pour la quantification des substantifs : "plus fort", "plus mal" mais "plus d’argent". Dans le présent article, nous décrivons le phénomène dans un parler quercinòl qui applique strictement la règle. Nous examinons ensuite l’usage de et chez cinq écrivains originaires de l’Ouest Aveyron : Justin Bessou (1845-1918), Auguste Benazet (1868-1953), Henri Mouly (1896-1981), Jean Boudou (1920-1975), Ferran Deléris (1922-2009), et nous montrons qu’ils appliquent la règle de façon quasi systématique, avec toutefois des restrictions dans des contextes particuliers qui autorisent ou exigent l’emploi de au lieu de (dans certaines locutions comme "plus ou moins", ou lorsque l’adverbe de gradation est disjoint de son régime "grand, il l’est plus que son frère" vs. "Il est plus grand que son frère". Nous confrontons ensuite ces résultats avec l’usage de et chez plusieurs écrivains originaires d’autres zones languedociennes, dont certains font un emploi plus fréquent de + Adj. ou Adv.Enfin, à partir d’un corpus d’une soixantaine d’écrivains représentatifs de tous les dialectes, nous montrons que, contrairement à l’usage médiéval, en occitan moderne, n’est jamais employé pour la quantification des substantifs et nous présentons une cartographie des fréquences d’’emploi de pour la gradation des adjectifs et des adverbes.

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