2021
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Aurèle Crasson, « Nicole Marchand-Zanartu et Jean Lauxerois. 32 grammes de pensée, Essai sur l’imagination graphique. Paris, MEDIAPOP Editions, 2020, 155 p. », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/genesis.5919
Le titre surprend à plusieurs égards. 32 grammes correspond à 11 grammes de plus que les 21 supposés du poids de l'âme-principe vital et spirituel qui anime le corps humain. 32 grammes de pensées choisit le « gramme » dans son sens étymologique « signe, écrit » pour désigner les représentations schématiques de pensées fulgurantes évitant à celles-ci de rejoindre les 90 % de rêves oubliés au sursaut du matin. En s'arrêtant encore davantage sur ce vocable pris dans l'acception qui le détermine dans ce volume, notons que le mot « grammage » n'est jamais qu'une extension directe et logique. Ce terme employé pour désigner la masse surfacique du papier, « la force du papier » dit-on encore, n'est autre que ce qui permet au gramme d'advenir. Le trait n'est donc jamais séparé du poids de sa représentation.