Récit d'expérience de militantisme associatif dans les quartiers populaires de Picon et de la Busserine, Marseille 14e

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8 avril 2008

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Archives orales sur la politique de la ville : site du Grand Saint-Barthélemy, Marseille 14ème

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Yves-Leonardo Marchon et al., « Récit d'expérience de militantisme associatif dans les quartiers populaires de Picon et de la Busserine, Marseille 14e », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.6mi8bo


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Dès son plus jeune âge, l'informateur fait partie de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. Dans les années 1960, il travaille à l'ouverture du centre social de Picon, en collaboration avec Cécile Bosset, chargée de construire des centre sociaux par la Société Sociale et Immobilière de la caisse des dépôts. L'informateur est ensuite nommé par l'Alfa, directeur du centre social Picon et directeur de la maison de quartier de la Busserine. Dès les années 1940, il milite pour les congés payés et le travail des jeunes Il adhère à la CGT en 1944, puis il est élu délégué du syndicat. Dans les années 1950, il crée une maison familiale de vacances à Pramouton-les-Orres: il encadre des jeunes qui rénovent un hôtel en ruine. En 1966, il ouvre une fédération des maisons familiales de vacances. De 1972 à 1993, il préside l'organisme de maisons familiales les "villages Club du Soleil". Cet organisme ouvre alors six maisons familiales dans la moitié sud-est de la France. L'informateur fait également partie de la fondation Abbé Pierre depuis 1991. Il arrive dans le quartier Saint-Barthélemy en 1965. Il s'occupe alors des squatters pendant six ans. Il met en place également des ateliers de formation professionnelle et des ateliers pour les enfants. Il contribue ensuite à l'entretien du château de l'Escayole à Martigues, avec l'aide des familles du quartier. A son arrivée dans le quartier, l'informateur a remarqué les carences d'infrastructure (manque d'écoles, de transport, de moyens de communication ou encore de place) et d'organisation de l'éducation. Aujourd'hui, il est fier d'avoir contribué à un arrêté préfectoral rendant obligatoire la construction de locaux collectifs résidentiels habitables. D'après lui, la politique de la ville a permis de créer des liens sociaux, mais aujourd'hui elle s'occupe trop du caritatif et de la précarité.

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