Renouvellement urbain et optimisation du métabolisme : une équation complexe

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Mathieu Fernandez et al., « Renouvellement urbain et optimisation du métabolisme : une équation complexe », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/flux1.116.0058


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Résumé En Fr

Urban renewal and metabolism optimisation: A complex equation - In the context of a socio-ecological transition to reduce pressures on natural and environmental resources, construction flows appear to be a major lever of public action. Encouraging compactness and density of urban forms therefore appears as a virtuous policy, likely to reduce the consumption of natural soils and material withdrawals.On the contrary, the article highlights a contradictory dynamic between the materials flows that tend to become the majority in the extension of the city’s footprint on its environment and the urban renewal doctrine that aims to limit urban extension. Therefore, it seems essential to consider the impact of planning scenarios or flows management scenarios with regard to the recovery rate, CO2 emissions, but also to the consumption of space associated with the management of these flows.The methodological framework implemented thus demonstrates the antagonistic impact of the same scenario: a particular attention to the recovery is thus associated with an increase of the distances and thus of the emissions, while an ambition of modal shift contributes to the urban extension.

Dans le contexte des appels à encourager une transition socio-écologique atténuant les pressions et les prélèvements sur les ressources naturelles et environnementales, les flux de la construction apparaissent comme un levier d’intervention majeur. Jouer sur les formes urbaines, en encourageant la compacité et la densité, apparaît dès lors comme une politique vertueuse, susceptible de réduire la consommation de sols naturels ainsi que les prélèvements matériels.L’article éclaire au contraire une dynamique contradictoire entre les flux de matières qui tendent à devenir majoritaires dans l’extension de l’empreinte de la ville sur son environnement et la doctrine du renouvellement urbain qui vise à limiter l’extension urbaine. Dès lors, il nous semble essentiel de considérer l’impact de scénarios d’aménagement ou de gestion des flux de matériaux de construction eu égard au taux de valorisation, aux émissions en équivalence CO2, mais aussi à la consommation d’espace associé à la gestion de ces flux.Le dispositif méthodologique développé éclaire ainsi l’impact parfois antagoniste d’un même scénario : une attention particulière à la valorisation est ainsi associée à une augmentation des distances et donc des émissions, tandis qu’une ambition de report modal contribue à l’extension urbaine.

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