High-Level Women’s Rugby: a Dangerous Activity? Joueuse de rugby de première division : une activité dangereuse ? En Fr

Fiche du document

Date

2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/sta.090.0037

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Hélène Joncheray et al., « Joueuse de rugby de première division : une activité dangereuse ? », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.3917/sta.090.0037


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This paper is about women’s rugby union and dangerousness, two themes which are oftenassociated. Indeed, when women say they play rugby a lot of people instantly think about danger. Theresearch is based upon 197 questionnaires filled out by rugbywomen who play in the french first division.If the analysis (using the Sphinx2 software) of some results does not encourage women to start playingrugby (75 % of the players said they had been injured), social explanations have to be found. Collard(1998) helps us by affirming that “in a given sport, our perception of risk is inversely proportional tothe skill we have for it”. Furthermore, it seems that violence, which still is a central component of themen’s game (Elias & Dunning, 1969), does not express itself in a satisfying way in the women’s rugby,as if tension was not as easily accepted.

Cette étude se base sur 197 questionnaires de joueuses de rugby de première division. Le sujetest celui du rugby féminin et de la dangerosité. Ces deux thématiques sont souvent associées. À la simpleévocation de la pratique du rugby par des femmes, de nombreux individus pensent au danger. Si certainsrésultats n’incitent pas à la pratique de ce sport (75 % des joueuses disent avoir été blessées), desexplications sont à rechercher sur le plan social. Luc Collard nous met sur la piste en avançant que laviolence est perçue comme d’autant plus importante que « la perception du risque dans un sport donnéest inversement proportionnelle à la maîtrise que l’on en a. Plus on est expert, moins le sport où l’onexcelle paraît périlleux. Plus on est incompétent, moins le sport que l’on découvre paraît sécurisant »(Collard, 1998). De plus, il semblerait que la violence, qui reste une composante centrale de la pratiquemasculine (Elias & Dunning, 1986), ne s’exprime pas, dans le cas d’une pratique féminine, d’unemanière qui soit socialement acceptable, comme si la tension autorisée chez les femmes était moindre.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en