L' « entre-deux » de l'errance, une réalité socio-spatiale : le cas des migrants dans les espaces urbains parisiens

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18 novembre 2020

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Annaelle Piva, « L' « entre-deux » de l'errance, une réalité socio-spatiale : le cas des migrants dans les espaces urbains parisiens », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.753jlz


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Résumé En Fr

In Europe, the strengthening of migration policies generates “undesirable” migrants (Agier, 2013). In France, the State’s disengagement from reception policies leads to what associations describe as migrants’“wandering situations”. It is defined by a precarious waiting situation in uncertainty and hope. One of its spatialities are the informal urban makeshift camps. More broadly, wandering unfolds in different spaces (public bench, library, park, squat, in the circulation between cities and countries in Europe). Our hypothesis is that the wandering of migrants in a “in-between” situation generates “in-between spaces”. These spaces encompass practices departing from the environment or context where they unfold (Le Gal et al., 2014). This allows us to question the capacity for innovation attributed to “in-betweens” and to question their production mechanisms (Bazin, 2015).

En Europe, le durcissement des politiques migratoires crée une catégorie de migrants « indésirables » (Agier, 2013). En France, le désengagement de l’État dans l’accueil entraîne ce que les associations qualifient de « situations d’errance ». Elle se définit par une attente dans l’incertitude et la précarité. Une de ces spatialités est l’habitat informel des espaces urbains sous forme de campements. Plus largement, l’errance se déploie dans différents espaces (banc public, bibliothèque, parc, squat, dans la circulation entre les villes et pays d’Europe). Nous faisons l’hypothèse que l’errance des migrants est une « situation d’entre-deux », qui génère des « espaces d’entre-deux » à plusieurs titres, car on y observe des pratiques témoins de leur altérité par rapport au milieu ou au contexte qui les accueillent (Le Gal et al., 2014). Cela nous permet d’interroger la capacité d’innovation attribuée aux « entre-deux » et d’en questionner les mécanismes de production (Bazin, 2015).

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